Hé oui ! Ce matin j’avais cours. Mais je me récompense en allant visiter Anecy demain
Alors en ce moment, j’ai pas mal de cours sur des pathologies. Exemple : le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité. Ce sont des cours assez déprimant, car on passe des heures à voir les symptômes et les pronostics alarmants, en passant par les conséquences sur la famille, et bien sûr l’élément clé qui revient : “on n’en guérit pas". Heureusement, on termine toujours par les techniques préventives et thérapeutiques, mais là aussi avec des avertissements du type : “fixez votre bureau au sol, n’hésitez pas à faire changer de pièce le patient le temps de souffler un peu, ne laissez pas trainer de cables ni aucun objet de valeur” etc. Il ne reste plus qu’à dire que le traitement à une efficacité nulle sur les symptômes principaux en comparaison à la médication, et que dans certains cas la médication est difficile (trouble associé qui réagit à l’inverse à la substance, voire résistance…). Bref, on est super contents de pouvoir agir sur “tout le reste", c’est-à-dire les conséquences familiales, sociales, estime de soi, organisation de la journée etc. dans des conditions atypiques.
Voilà donc une petite chose sympa que j’ai appris hier :
Le rangement/catégorisation dans la chambre comme dans la mémoire, permet de gagner à la fois du temps et de l’espace. Et ça c’est très fort, car on agit sur deux dimensions. Donc d’une part on gagne du temps (pour retrouver plus vite ses affaires/ses connaissances), et d’autre part de l’espace (pour pouvoir aquérir de nouvelles affaires/connaissances). Ainsi, quand on range, on a plus de place, on peut ajouter de nouveaux éléments, qu’on peut ranger, pour avoir plus de place, pour ajouter de nouveaux éléments, qu’on peut ranger, pour avoir… Je ne connais pas encore l’espace total disponible, mais je crois que je vais faire des efforts de catégorisation dorénavent !