Récit de mon retour sur Strasbourg durant les grèves SNCF :
Samedi, après une courte nuit car précédée d’une soirée crêpe, d’un empaquetage des bagages, et suivie par un réveil matinal pour prendre le train, je déscendai par un nouveau chemin pour atteindre la gare plus rapidement. Justement, j’y arrive à la gare de Chambéry : Youpi, mon train pour Lyon roule ! Je retrouve Anne-Christine, et nous voyageons ensemble.
Arrivée à Lyon, Jo me fait découvrir le VéloV, redécouvrir son appart, puis le marché, puis le métro, puis le go, puis la cuisine, puis les lapinous, puis l’église, puis ses nouveaux rollers. Bref, super week end, suivi d’une consultation du site internet de la SNCF : mon train Lyon-Strasbourg ne circulera pas lundi. Qu’à cela ne tienne, j’attendrai mardi pour rentrer.
Lundi : consultation du site internet de la SNCF : grmf, j’attendrai mercredi.
Mardi : grmf, toujours pas de train direct, je passerai par Paris.
Mercredi : réveil 6h30, départ du train à 8h, arrivée en gare de Lyon de Paris à 10h50 avec 35 minutes de retard dûes à un problème technique de signaux (apparemment, un sabotage des grévistes de la SNCF, incroyable). Je descend dans les sous-sols du métro : Où ont-ils bien pu cacher les plans des lignes ??? J’en trouve un tout petit à un comptoir fermé, et me dirige vers le quai de mon premier métro. Une voix sympatique raconte que celui-ci vient toutes les trois minutes. Je bouscule tout le monde avec mon sac-à-dos, et réciproquement. Ambiance très conviviale, et travail des capacités d’équilibre : déjà avec mon gros sac à dos j’ai tendance à partir en arrière, mais là dans le métro sans pouvoir me tenir et sans vraiment choisir mes appuis aux pieds, je compte très fort sur tous mes voisins pour exercer une pression égale de tous les côtés. 2 arrêts plus loin, je sors du métro 1 pour me diriger vers le quai du 5. La voix résonne à nouveau : le métro 5 arrive toutes les 20 minutes dans l’autre sens et toutes les 25 minutes dans mon sens. Petit calcul rapide sur cadran de montre : si mon métro arrive dans 25 minutes, mon train part avant que je ne puisse le voir même de loin (pour les détails du calcul, voir ailleurs). Et la grande chance du jour arrive sous forme d’un métro n°5 plus tôt que je ne l’espérais. 6 arrêts plus loin, me voici à la gare de l’Est. Elle a bien changé la gare de l’Est, depuis… 3 ans ?
Mais tout le monde sais bien que chaque chance du jour est accompagnée par une blague du jour : Les quais sont toujours aussi longs, je trouve la voiture 17 et y monte, et je cherche la place 78 parmis 64 places… Je ne suis pas la seule dans la situation (la seule pour la 78, mais pas pour la 72).
Je sors de quoi lire (des cours !) mais un étudiant Indien s’asseoit à côté de moi, alors j’en profite pour pratiquer mon anglais. Pas de retard cette fois, je suis rentrée largement à temps pour une soirée raclette !
Bon, ce récit est assez long, alors que je suis passée sur le prix de voyage (métro gratuit mais 2 TGV en 12-25 ça fait 56 euros), et sur un sujet trop interessant que je traiterai après un autre voyage du coup : la dignité des voyageurs dans le train.
