Emilie un peu ici un peu là bas

A Liège, l’animation ne manque pas.

A l’ouverture de la foire, il y a eu un feu d’artifice (oui, comme à la fin de la fête de la Wallonie, 2 semaines avant). La foire est très chouette, je la traverse deux fois par jour car elle est juste devant l’arrêt de bus 48. Mais je n’ai pas encore été dans les attractions. Je vous apporterai des photos cette fois !
La foire de Liège est assez grande et ne date pas d’hier. La plus vieille attraction encore présente s’appelle “La petite suisse". C’est un espèce de luge d’été, tout en bois, avec des bosses et des virages. Je ne me souviens pas de la date… Je ferais attention la prochaine fois.

Ou une fac dans la forêt.

Cet aprèm, après mon passionant cours de stats, je suis allée me balader en forêt. Le campus du Sart Tilman se trouve entouré par plusieurs bois, sillonnés de parcours de santé, sur sentiers et sur chemins goudronnés pour faciliter l’accès aux cycles. D’après les petits panneaux, ce sont des pistes de ski de fond en hiver, et de chevaux en été.
Mais cette ballade n’était pas sans but : mes petites pousses ayant atteint la taille du rempotage, et moi-même ayant rapporté des pots de Strasbourg, il me fallait trouver de la terre. Et comme dit mon papa “Dans la forêt, c’est de la très bonne terre ça. Tu grattes un peu les feuilles et en dessous tu as le meilleur des terraux !".
Armée d’une grande cuillère, d’un pot de confiture, d’une boîte à chocolat, et d’un bac à glace, je m’aventurai donc sur les petits sentiers. C’est très agréable d’ailleurs par ces douces températures et ce soleil !

En photo, ma fac de psycho, batiment B31 vu de derrière (de la forêt).
En bonus, une vidéo dès que j’ai fini de l’uploader.

De retour au kot (1h de bus sans ventilation dans les embouteillages !!), j’ai pu faire mon petit jardinage.

Hier soir, j’ai participé à la première étude biblique de l’année dans ma nouvelle église. C’était très interessant, car on étudie la confession de l’église et de son association en reprenant les passages bibliques qui la sous-tendent. On est une bonne vingtaine, et le tout est très bien construit et bien préparé par le pasteur. Ce soir-là et la fois suivante, on fait le Salut.
C’est génial d’être sauvé.

Ensuite, je suis allée à une soirée “Peket” avec Max, Dan, et ses 4 cokoteuses/copines. Je crois bien que c’était ma première soirée étudiante. Pas super. Sauf qu’on a encore pu gouter 5 autres pekets.

Après un superbe week end à Strasbourg (avec les parents, avec Thomas, et rencontre de beaucoup d’amis que je ne citerai pas), je me rend compte que je n’ai toujours pas parlé des animaux dans mon chateau.

Les propriétaires ont 2 chats dont je suis incapable de retenir les noms. De temps en temps, ils montent aux kots. Il y a un gris qui aime les caresses mais aussi qui a les griffes bien aigisées, et il y a un noir et jaune qui ne sait pas miauler, mais qui est très content de venir ronronner assis par terre dans la cuisine ou dans une chambre quand on y est. Ces chats, pas questions qu’ils montent sur mon lit. Brigitte m’a dit que parfois elle en écrase un quand elle se couche sans faire attention. Rémi un matin s’est pleint de n’avoir pu dormir à cause du chat qui ne partait pas. Et moi, j’ai du chocolat sur mon bureau, alors il ne montera pas. Les “kchhhh” fonctionnent très bien, et il y a aussi la course dans le couloir ; je n’ai pas encore eu besoin de tester le coup de pied.

Depuis que je suis installée, il y a un bébé bergé allemand. Une. Le chien, il s’appelle Mani. Il pleure et aboie pas mal, mais maintenant il commence à nous connaitre tous. Il est très joueur. Pour qu’il ne monte pas aux étages, les proprios avaient installé une barrière à leur bel escalier à tapis rouge. Et pour notre petit escalier en bois, ils plaçaient des caisses de bouteilles. C’était TRÈS périlleux. Mais depuis hier, il y a aussi une barrière ! Il suffit de l’ouvrir et la refermer pour monter ou descendre. Mille fois plus pratique !!

Je vous ai parlé du cerf et de la biche ? Enfin, de leur tête ?

On ne se rend pas trop compte qu’on est dans un pays étranger. C’est plutôt facile de communiquer avec les Belges. On apprend plein d’expressions, l’accent local, la culture du pays, mais un peu comme si on changeait de région de France.
Il y a tout de même quelques signes qui ne trompent pas : la carte bleue qui est loin d’être acceptée partout (on localise toutes les banques Fortis en arrivant, pour être sùr de pouvoir retirer), et surtout, le passage à la cité administrative.
Et oui, en temps qu’étranger, il faut s’inscrire, donner plein de justificatifs, accueillir un policier qui vérifie l’adresse de domiciliation… On reçoit d’autres papiers, avec des tampons dessus “royaume de Belgique". C’est là qu’on se rend vraiment compte qu’on est étranger.

Et aujourd’hui au GB, le caissier m’a demandé six euros quatre-vint-douze. C’est quoi cette nouvelle règle de grammaire ? Ils sont fous ces Belges !

Les liégeois ont une forte identité. C’est une ville industrielle dont l’économie a chuté, c’est pourquoi on fait beaucoup la fête par ici. Parmi celles-ci, la fête de la Wallonie, ce week end.
Des stands de glou et de miam sur la place du Marché, ainsi que des “chappelles” des confréries sous les arcades du palais de justice place StLambert, permettent de déguster gauffres, boulets, pekets, et autres mets traditionnels ou moins. Un cortège avec fanfare, drapeaux, géants, costumes, où le public se joint, a fait un tour dans la ville pour arriver dans la cour du palais. C’est alors que sont entonnés “Valeureux liégeois” et “le chant des Wallons", en Wallon bien sùr. C’est un peu comme un messti/maschti, mais dans une ville à peine plus petite que Strasbourg ! Ambiance festive bonne enfant où les petits, les grands, et les vieux se mêlent aux danses et aux chants.

La photo va arriver, le temps que je la redimensionne.
En attendant, allez voir La raison du plus faible au cinéma. Vous comprendrez mieux.

Après un jeudi sur le campus du Sart Tilman, le vendredi devait se passer au centre ville.
On a commencé par une visite à pieds. Mais bon, sous le soleil de plomb passer dans des endroits qu’on a déjà vus avec des explications en Français basique ("Nous voilà sur un PONT. A Liège, il y a beaucoup de PONTS, et beaucoup d’EAU")… au bout d’une bonne heure et de quelques douleurs au pieds, on a décidé avec 2 autres Français de s’arrêter discrètement à la maison du Pékèt. On en apprendrait bien plus sur la culture locale. D’ailleurs, on pensait y retrouver Dan et Max, mais ceux-ci s’étaient en fait perdus pendant la ballade.

Le pékèt, c’est un alcool à base de genevrière. Il y a deux grandes sortes : ceux aux fruits, à environ 20°, et ceux natures (ou pas, cf le peket d’ortie) à environ 40°, servis dans des plus petits verres. Ces derniers peuvent être flambés, comme cela se fait à la maison du Pékèt.

Après cette chouette pause, nous avons rejoint le groupe au ciné, voir La raison du plus faible, bon film tourné entièrement à Liège, basé sur un fait divers réel, et témoin de la situation socio-économique de la ville.
Enfin, un verre de bienvenue nous attendait à l’université, où nous avons appris le lieu du barbecue du lendemain, organisé par HEC.

Ca vaut le coup d’être Erasmus !

Pour accueillir les erasmus et les premiers bacheliers (1ère année de fac), l’ULg a organisé un truc de malades :
Bus navettes gratuits depuis le centre jusqu’au campus, petit discours/ one man shows, témoignage d’étudiants, puis stands d’infos, d’apéro, et de vente de produits dérivés (le Tshirt ULg à 1€, et le pull à 5€ !!).
Ensuite, un méga repas pour environ mille personnes, avec des plats de tous les continents.
Enfin, un concert, et une visite du campus à vélo.

On a eu le temps de se ballader un peu, et d’aller voir notre fac. C’est la photo du jour. Non, ce n’est pas une crêche !
Les deux bonhommes, c’est Dan à droite, erasmus psycho M1 neuropsy de Stras, et Maxime, erasmus psycho M1 cognitive de Rouen. Comment je l’ai rencontré ?

jeudi 14 septembre, 9h15, entrée dans l’amphi.
Moi - Je peux m’asseoir là ?
Max - Oui.
Moi - Tu es de quel pays ?
Max - France.
Moi - Moi aussi. Et tu étudies quoi ?
Max - Psycho.
Moi - Moi aussi ! Et en quelle année ?
Max - M1 ?
Moi - Moi aussi !! Et quelle spécialité ?
Max - Cognitive.
Moi - ouf.

Ou presque.
La soirée, on l’a passée avec les Espagnols. On apprend tout doucement ce qu’est “l’esprit erasmus” et le Carré (c’est le centre de Liège).

Rien de neuf pendant deux jours, alors je vais me ratrapper.

Lundi, je suis allée à la fac avec Dan (l’autre erasmus psycho de Stras) pour voir une prof. Le bus met environ 20 minutes, et je met 10 minutes à marcher jusqu’au bus. Là haut, au Sart Tilman, il y a bien 2°C de moins qu’à Liège même. Ca a fait du bien par cette chaleur !

A propos du bus, il faut être très prudent. En y entrant, il faut montrer le titre de transport, rien de plus normal. Sauf que le chauffeur démarre ilico presto, et sur les chapeaux de roues ! Un bon truc, c’est soit de ranger le titre de transport super vite, soit de ne pas le ranger tout de suite, mais en tout cas de s’agripper rapidement à une barre pour gagner une place assise. Sinon, c’est par terre.

L’info importante niveau fac, c’est que j’aurai un truc en moins à faire. J’avais choisi le travail de recherche en double, avec l’ULP et avec l’ULg. Je pouvais pas deviner ce qui se cachait derrière “mémoire” à côté d’un stage. Ca, c’est cool.

En rentrant, Dan est venu à la maison pour boire une petite bière. Je lui ai montré mon kot et tout. Alors je me dis que je dois aussi vous le montrer :

Et puis voilà en bonus mes petites plantes, sur mon grand rebord de fenêtre, qui poussent très bien par ce beau soleil !

Ah, ça fait du bien d’avoir un frigo propre !

Ce matin, je suis allée à l’église. Non, pas comme d’hab, car cette fois, je ne connaissais pas d’église, et je devais m’en chercher une. Je ne vous passe pas les démarches : voir une église en se balladant en ville, visiter son site internet pour en savoir plus, y aller à la bonne heure. Eh bien celle que j’ai choisie est chouette et pas loin de chez moi. Bon, le gars à ma droite me serrait vachement et la dame à ma gauche ne se poussait pas, et puis il m’a manqué pas mal de choses dans ce culte, mais j’y ai trouvé l’essentiel que je recherchais : c’est bien la Parole de Dieu qui y est annoncée.
A la sortie, jus/café et gateaux, et discussion avec pas mal de gens. Ils sont sympas quand même ces Belges !

Ensuite, je suis allée à la bat. Ou la bate. Ou bien la batte. Oh, et puis pourquoi pas la bat en fait ?
La bat, c’est un marché qui a lieu tous les dimanches. Ici, on dit que c’est le plus grand d’Europe, car il longe la Meuse sur plusieurs kilomètres (4 je crois). On y trouve de tout : fruits, légumes, fromages, vêtements, sacs, plantes, poulets-rôtis, patisseries, animaux en tous genres… J’y ai donc acheté un pavé liégeois. Ca ressemble au brix et c’est très bon.

Pour la photo du jour, je vous propose un quart-d’heure glamour, avec ce bébé haricotexto qui a une semaine (c’est un message pour mon huître)

Installez votre cobaye dans une collocation établie depuis déjà un an. Veillez à ce que la cuisine soit suffisamment sale pour qu’il soit terrifiant de se servir du moindre ustensil sans le laver préalablement. Assurez-vous que les 2 collocs très sympas ne soient absolument pas dérangés par l’état de cette cuisine, voire même qu’ils la trouvent propre et bien rangée.
Enfin, le week end arrivant et les collocs étant absents, votre cobaye ira discrètement nettoyer tout le frigo de fond en comble.
Et voilà votre cobaye; dont vous connaissiez bien le bordel de la chambre, transformé en fée du ménage !

L’autre nouvelle, c’est mon ftp. Les photos sont de retour !

Avant de partir, un petit mail demande aux étudiants erasmus s’ils désirent être parainés par un étudiant de la ville d’accueil. Moi j’ai mis oui, et hier, il m’a emmené en voiture au Sart Tilman, pour visiter le campus. Ma fac est très jolie, en briques rouges, déco, et petit parc intérieur et la bibliothèque est bien grande. Comme c’est à la campagne (ferme à vaches à la fac de vétérinaires), il y a plein d’espace, et tout est loin de tout. Il y a carrément des ballades en forêt.
L’inconvéniant, c’est le RU entre 4 et 7€. J’emmènerai mes “tartines".
Hé, ça sert bien de lire Astérix chez les Belges avant de venir !

Mon parrain, il a pu me donner pas mal d’infos avant que je vienne, par mail et chat. Maintenant, il m’est un peu moins utile, puisque j’ai des cokoteurs bien sympas qui connaissent la ville, et que la plupart des infos pour la fac, on les reçoit très facilement. Mais c’est une bonne formule.

La journée du 6 septembre dans la jolie capitale belge et européenne.
Une très belle architecture au centre ville, avec une grand’place époustouflante, une cathédrale surprenante, un parc reposant, et un Mannken Pis. On n’a pas pu visiter la maison de la bière, puisqu’on est allé dans un autre beau musée : celui des instruments de musique.
A l’écart du centre, des buildings tous brillants.
Le soir, nous avons pu gouter aux boulettes dans une fritterie. Ca faisait un peu snack, j’irai encore en tester ailleurs.

Cocasse : devant la gare centrale, pas de rails. Ne cherchez pas votre blague belge : l’accès est sous-terrain.
Bilan des 4 premiers jours : Ils sont sympas ces Belges !

Mardi 5 septembre, grand jour !
Matinée dodo, car couché tard suite aux évènements de la dernière soirée. La journée Bruxelles est d’ailleurs reportée à demain. Un peu de boulot et de web puis aprèm Carglass et courses :
Maman, j’ai acheté une chouette chaise pliante pour 8,49€ et un réveil super précis à 3€. J’ai aussi acheté un plat à gratins ou gateaux, car Rémi le colloc a apporté un petit four.
Grâce à cela, nous avons mangé des pizzas, avec un superbe dessert offert par Thomas.
Et l’évènement chouette de la journée, c’était d’aller chercher de la terre dans la nuit sur le quai pour pouvoir semer mes herbes aromatiques, alors que la terre fournie était suffisante ! Avec l’exédent, j’ai rempli une boîte à oeufs.

Toujours pas de photos. Mais ça viendra.

Pour notre J+1, on s’est fait un ptit bracage avec Thomas. En fait, en rentrant d’un super film d’auteur belge (Komma), à une demie-heure à pieds de la maison, on a surpris la vitre de la portière gauche de la Scodamobyl à être brisée en des millards de morceaux (sans compter ceux qu’on n’a pas vus, NDT).
Aussitôt, nous accostâmes une brigade belge en mission secrète au bout de la rue, pour leur demander l’adresse du commisariat.
Avant de nous y rendre, nous avertîmes mes aimables collocs (supers sympas), qui nous aidâmes à ballayer presque tous les milliards de morceaux de verre brisé sur le siège conducteur. Je passe pas mal de détails (pause pipi, oubli des clés, verre de coca, etc) pour arriver directement au poste de police.
Déclaration de sinistre, plainte contre inconnu sans suspission… Heureusement, l’union européenne fait la force franco-belge. Notre seule difficulté fut de donner le numéro de “GSM” de Thomas, truffé de nombres piégeux, comme, dans le désordre alphanumérique : septante-quatre, nonante. On s’en n’est quand même pas mal tirés, car il ne figurait pas le viscieux quatre-vingt-trois !!
Bref, sans même l’aide d’un interprête (à J+1, je le rappelle), nous avons oublié de déclarer le vol d’un paquet de gateaux.

Wengophone a pu pallier au défaut de crédit pour SOS Maman et SOS GMF. Ainsi, toujours plein de sang froid, nous avons localisé le carglass pour demain matin.
La suite bientôt.

Et voilà le grand jour arrivé !
Thomas m’a accompagné en Scodamobil jusqu’à Liège. Voyage nikel, petit arrêt au Luxembourg pour prendre de l’essence à 96 centimes/L. Arrivés au kot, on m’a bien installée, rencontre avec les collocs sympas, puis petit repas, et petite ballade by night.
Une jolie photo suivra, mais pour l’instant, je suis connectée sous windows (plus facile de trouver un wifi), et je n’ai pas d’ftp
Voilà, au dodo !

Argh ! Déjà !
J’ai mille fois plus de bagages que prévu, et je n’ai pas encore préparé la moitié que ma chambre déborde déjà de paquets !
Comme préparatifs, il y a encore de la paperasse (inscription à l’ULP…) et comme il faut penser à sa santé et en même temps à son porte-monaie, je suis allée chez le dentiste. Elle m’a trouvé des petites choses à refaire, et ça y’est, j’ai une dentition luxuriante !

Mais le très important du jour, c’est que jusqu’à ce matin j’ai pu voir pas mal d’amis et une limace-léopard avant de partir. Pour une soirée préparée en dernière minute, c’était plutôt cool.

J’ai eu certaines réclamations stipulant que je ne réponds pas aux commentaires. Eh bien, je réponds aux commentaires, mais le plus souvent sous forme de commentaire…