Emilie un peu ici un peu là bas

And the winner is … Emilie !

Tout ça pour dire que j’ai fini mes exams
Et j’ai déscendu pour la dernière fois la côte du Sart Tilman en bus.

Puisqu’on me le demande, et puisque c’est un peu important :
Je déménage le samedi 23 juin (lendemain de mon exam de stat),
et je suis en vacances à partir du 27 juin (lendemain de ma soutenance).

Je viens de terminer mon mémoire ! Près d’un an de boulot, bien intense sur la fin… ça fait du bien !
Donc pour fêter ça, puisque vous n’êtes pas mes deux cokoteurs juste ici, je vous offre un e-coup à boire. (Eux, ils ont reçu des vrais biscuits.)

o/

Ca y’est !
Je viens de rendre mes 3 rapports. Je peux maintenant me concentrer sur le mémoire et ensuite sur mes examens… Ben c’est déjà ça !

Pour le retour des vacances de Pâques, me parents m’ont raccompagné. Petite visite des parents à Liège implique dégustation du fammeux boulet liégeois sauce chasseur du vin sur vin ! Maman commence la dégustation…

Ce mercredi, Thomas est venu me rendre visite pour quelques jours. Il a terminé les écrits du CAPES, alors il a eu quelques jours de congé.
On est allé manger un boulet liégeois sauce lapin, au vingt sur vingt, que j’avais découvert quand Campo était venu.
Très très très bon : Un amuse bouche, une belle salade, un bol de frites, et deux boulets par personne. Après ça, on n’a même plus faim pour un dessert. On peut rentrer digérer avec un petit péket kiwi.

Pour changer des études bibliques, ce jeudi avec le GBU, on a décidé d’aller se faire un petit bowling au boulevard d’Avroy. Bien sùr, j’ai pas gagné ! Mais c’était bien sympa. Voilà enfin une petite photo de ces petits amis :

Ce week-end, je suis allée à Spa avec Xavier, Fred, Karidja, et Jonathan, pour un week-end avec des étudiants de groupes bibliques universitaires d’autres villes de Walonnie (Namur, Bruxelles, Louvain-La-Neuve, Mons). Une quarante-cinquaine de personnes d’origine variée à rencontrer, autour de bons repas, chants (accompagnés par Kad à la flute, Xav à la basse, et d’autres à la batterie, clavier, guitare), jeux, ballade en forêt sous un superbe soleil… et d’un thème intéressant : “mon avenir et la volonté de Dieu” traité ni plus ni moins par le nouveau directeur de l’institut biblique de Bruxelles.

C’est Xavier qui nous a emmené de Liège en voiture. Pour aller jusque chez lui, je longeais la Meuse, quand des jolies maisons sur le quai en face m’ont donné envie de sortir mon appareil, malgré la pluie. Je l’allume, je me rapproche du bord pour prendre ma photo, et -oh surprise- mon cormoran est juste là devant ! Mieux encore, il est venu avec sa copine ! Mes photos ne sont pas très réussies, vu la météo du moment, mais voici tout de même un échantillon avec comparaison wikipedia.

A la fin du week end, nous sommes passés chez Marco, qui habite dans les environs mais qui ne savait pas venir. Il nous a invité à manger de la tarte au sucre, de la tarte au riz, et de la tarte à l’abricot. Marco, c’est celui qui joue de la clarinette au GBU.

Finalement, nous sommes rentrés sur Liège. Là, on a soupé chez Kad. C’est chouette de prolonger les bons week ends, alors pourquoi pas deux fois !

il drache : il pleut (fort). Une des premières expressions qu’on apprend.

ça brasse : il y a beaucoup de vent. Souvent accompagnée de la précédente. Exemple : “Brouuu, il drache ! Et ça brasse en plus !”

passer entre la pluie : passer en coup de vent

ça va : d’accord Peut se dire pour une question comme pour une affirmation. Peut se dire tout le temps.

à tantôt : à bientôt/ à tout à l’heure Plus couramment “tantôt” avant de se quitter ou de racrocher le téléphone, ou de clore un e-mail.

je te sonne : je te téléphone Eh oui, il y a confusion avec l’appel en absence !

le GSM : le portable Il s’agit du téléphone portable ! Plus d’erreur avec l’ordinateur ! Un mot très pratique qu’on ferait bien d’adopter.

la tévé : la télé Ca s’écrit T.V. bien sùr, mais ici, on ne dit jamais la télé !

l’unif : la fac Cela n’a bien sùr pas exactement le même sens, mais l’utilisation est la même.

je kote : je ne vis pas chez mes parents Le kot est un logement pour étudiant : chambre en collocation ou studio. Le verbe en est dérivé.

dis-moi quoi : dis-moi ce qu’il en est/ sag mir Bescheid (c’est plus clair)

et quoi : à placer au début des questions fermées. Exemple : “Et quoi, tu kotes loin de l’unif ?”

déjeuner : petit déjeuner

dîner : déjeuner

souper : dîner/ souper

Voici une nouvelle rubrique Lexique !
Depuis que je suis en stage en intégration scolaire, j’ai appris un tas de mots ! Ici, je fais attention à adopter les expressions belges pour être bien comprise des enfants.

la malette : le cartable

la latte : la règle

le plumier : la trousse On utilise les trousses que ma maîtresse de CP-CE1 avait en horreur, là où il faut ranger chaque ustensile à sa place dans un élastique attitré.

le marqueur : le feutre

le journal de classe : le cahier de texte/ l’agenda En fait, c’est au format agenda, et il y a une page par jour. Par contre, les jours ne sont pas prédéfinis, et on remplis soi-même la date. Sur chaque page, il y a une ligne pour la date, puis une partie leçons, une partie devoirs, et une partie note. C’est en même temps un carnet de correspondance.

le crayon ordinaire/ le crayon gris : le crayon de papier/ le crayon gris

on retourne : on rentre à la maison

les congés : les vacances

la farde : le classeur On utilise beaucoup des classeurs tout fins en plastique souple, avec juste une barre métalique au milieu mais je ne sais pas comment on appelle ça. En tout cas c’est très pratique, c’est bien plus léger !

la petite/ la petite journée : le mercredi Car on y a école seulement le matin. Exemple : Demain, c’est la petite journée, alors on retourne à midi quart !

la tartine : le sandwish, fait-maison, entre deux tranches de pain. A midi, on a le choix entre ses tartines et un dîner chaud.

la boîte à tartine : en un morceau pour les enfants et avec un décor, en deux pour les plus grands (voir article sur ma boîte à tartine Winnie l’ourson)

la collation : le gouter Il peut être rangé dans une boîte à collation, miniature de la boîte à tartine.

Ce vendredi, après une longue drache jusqu’à 14h et un bibliothéquaire qui m’a bien énnervée (ben non tu ne peux pas emprunter qu’une seule boîte, tu dois emprunter le tout, sinon, si quelqu’un veut venir l’emprunter, il lui manque une boîte ! alors tu te trimbales ce truc énnorme et puis c’est tout), le soleil a fait une méga percée.
En arrivant quai Marcellis, mon cher oiseau mystère (j’ai découvert au musée zoologique qu’il s’agit d’un cormoran) voguait et pêchait juste là. Je monte mon gros carton chez moi, et je redescend avec mon appareil photo et mes clés. Quel beau temps ! C’est l’idéal pour le prendre en photo.
J’en prend une : zut, elle est floue.
L’oiseau prend son envol : chouette, ça va être beau ça !
Sauf qu’au lieu d’amérire juste à côté, il part loin loin loin. Je décide alors de le suivre.
Je remonte la Meuse l’oeil allerte, mais pas une trace du volatile. “Excusez-moi, vous n’avez pas vu passer un cormoran ?” J’ai pas osé demander, ça fait vraiment cloche finalement.
Enfin, j’arrive au parc de la Boverie. Oui, ce parc à 10 minutes de chez moi où je ne suis encore jamais allée en 6 mois. Eh bien voilà, mon cormoran m’y a menée. Il n’était pas là, mais j’ai pu voir foultitude d’autres oiseaux. Et surtout, le panneau du jour que je vous soumet :

Et le cormorand, j’espère que ce sera pour une prochaine fois !
Sur wikipedia, il ne m’a pas posé de lapin, et vu les photos, je pense à un cormoran huppé.

En attendant que je m’occupe de toutes mes photos stockées sur mon appareil, je vous envois quand même un petit lien que je viens de dégoter, avec plein d’images du campus.
http://www.ulg.ac.be/photos/

En février, Campo a été mon premier visiteur depuis la Toussaint et Thomas.
Il faut dire qu’il n’a pas loin : Bruxelles est à 1h de voiture.
On a fait un programme léger pour ce demi-week-end : petite visite du centre by night, dégustation du boulet liégeois sauce chasseur avec frites, au savoureux restaurant “vin sur vin” (place de du Marché), et digestif au peket à la maison du Peket. Le lendemain, une visite de l’aquarium. Alors l’aquarium, c’est très chouette, très beau, mais très bruyant. Les enfants cherchent Némo et Dory, et n’ont pas peur qu’on le sache. Les photos sont difficiles à prendre. On a réussi à avoir des jolis poissons, mais ce que je voulais vous montrer, c’était la tortue molle, même si elle est floue. C’est super rigolo, c’est une tortue, avec une carapace en cuir. Elle étire ton cou super loin, et elle a un nez en tube. Elle se balade dans tous les sens, c’est comique au milieu des gros poissons. La voilà en dessous. Ensuite, épuisés et mouillés, on est rentrés se manger un gros gouter - chocolat chaud.

Un dimanche comme un autre, Karidja m’invite à dîner chez elle après l’église. On passe par la Batte pour faire le plein, on voit une dame parler un français terrible (je vous montrerai la vidéo en vrai !), et qui c’est qu’on croise pas ? Fanny et Jonathan. Bref, après 30 minutes de marche, on se retrouve chez Kad, et à 16h nous sommes enfin tous les quatre à table.
Ouais ok, l’histoire n’a rien de passionnant, mais c’était une aprèm très sympa, et ça m’arrive pas souvent d’être invitée le dimanche. Alors voilà une petite photo de Kad !

Bonne nouvelle du jour : j’ai fait faire aujourd’hui une carte train !
C’était un peu galère d’obtenir tous les certificats, et de tomber sur LE bon employer sympa qui fait l’effort de comprendre la situation. Résultat : je paie le quart du prix précédent pour me rendre en stage ! Ca fait du bien ça. Il ne me reste plus qu’à faire la même chose pour mon deuxième lieu de stage, documents originaux obligent.

PS : ne vous inquiétez pas, il y aura bientôt de nouveau des photos. Notamment de dimanche dernier où nous avons dîné à 16h (le temps d’aller à la Batte et de monter la côte de Laveu et de préparer le bon très bon savoureux repas)

On pensait que la Belgique était une fritteuse géante : depuis peu, il a été prouvé qu’elle est un congélateur géant !
(sauf sur les côtes)
http://www.meteobelgique.be/

Ca y’est, j’ai bien passé mes deux oraux. Mais je n’ai pas pris de photo…
Plus qu’un écrit mardi (la plus grosse matière) et c’est fini pour le semestre ! Je pourrai alors reprendre avec mon stage.
Hop, je dîne et je retourne aux révisions !

Aujourd’hui, au kot Marcellis, les frites étaient au menu !
J’ai des patates, Rémi un bon steak, Brigitte des tomates…
Qu’à cela ne tienne, nous mangerons une salade de tomates au vinaigre balsamique suivie de frites maison (merci la friteuse et la graisse des proprios !) accompagnant du beauf à la crême. Et pour mieux digérer, une Leffe blonde et un gateau au chocolat made Rémi.
Maintenant, tout le monde à la sieste !

Pour m’appeller, il suffit de cliquer ici !

Si je ne suis pas là, il suffit de laisser un message répondeur.
Si je trouve comment insérer un code flash, vous aurez même ma disponibilité sur le bouton.

Si j’avais mon appareil photo, vous auriez droit aujourd’hui à une belle vue de nuit de la grande roue du marché de Noël, place du marché. On y a fait un tour hier soir avec Dan et Max.
Mais comme ça fait déjà au moins 5 articles sans photo, j’en sors de mon stock, sur la ville de Liège.

J’étais à Strasbourg ce jour là, mais pour avoir un aperçu du folklore étudiant, voilà des photos publiées sur le site de l’unif : http://www.ulg.ac.be/etudiants/folklore/stnic2006/index.html

Voilà ! Aujourd’hui j’ai trouvé un stage !
C’est super, parce que j’ai déjà eu un max de réponses négatives :
- “on a déjà 2 stagiaires cette année”
- “ah vous n’avez pas de voiture ?”
Donc là, c’est cool. J’aurais du déplacement en dehors de Liège, mais on va s’arranger pour que ce soit pour des journées complètes et moins souvent. Et peut-être un voyage à Londre dans tout ça, et un GSM !

Et ce, simplement en parlant au prof ! Ca vallait le coup de dépenser des cartes téléphoniques, des wengoos, et des photocopies d’adresses…
Je suis impatiente de commencer !

Ce soir, on est allées au kot de Véro pour préparer un diaporama pour un exposé.

Enigme : Sur la porte en sortant, il y a marqué “poussez” alors qu’on l’ouvre en la tirant…

Réponse :
En belge, on dit pousser pour appuyer.
Exemple de mon prof de la statistique sur ordinateur : “vous poussez sur aineteur”
Or, il y a un bouton à côté de la poignée pour ouvrir le vérou. Il faut dont pousser sur le bouton puis tirer la porte ! Rien de plus simple !

J’ai prévu d’y retourner avec mon apn pour vous mettre une photo.

Et voilà ! J’ai pas de stage, mais j’ai une connexion internet !!!
Il aura fallu un bon mois et demi, mais c’est la bonne nouvelle de la journée.

Mon propriétaire est venu avec son GSM, et il m’a dit, voilà, j’ai le numéro de monsieur machin, l’informaticien, vous l’appellez et il vous explique quoi faire.
Je l’appelle. Le monsieur machin commence par me faire ouvrir une console pour vérifier mon adresse IP. Il me dit c’est bon, le dialogue fonctionne. Cool. Et puis il m’envoie dans démarrer, panneau de configuration, connexions, paramètres de connexions, et cocher la petite case “détecter automatiquement les paramêtres de connexion.
Et voilà ! Ca marche !! Reste plus qu’à faire pareil sur l’ordi de Rémi et de Brigitte.
Ensuite, je lui ai dit que j’ai aussi un système linux pour savoir s’il sait ce que je dois faire là bas. Il me dit : “un système quoi ?” Je répète et il m’explique qu’il n’est pas expert en linux. Noproblémo ! J’ai une connexion. Par contre, si quelqu’un sait me renseigner, c’est cool.

Plus d’excuse pour ne pas répondre aux mails !

Dimanche midi, on est allé dans un tout petit resto, mais où je savais qu’on proposait “le véritable boulet liégeois". On a donc commandé 2 boulets liégois sauce lapin, avec des frites et des Leffes.
C’était vraiment délicieux !
La recette se trouve sur wikipedia.
Miam !

L’après midi, après un tour à la Batte, nous sommes montés à la citadelle (très belle vue) et redescendus par le sentier des coteaux, avec un escalier de deux-cent-nonantes-cinq marches !!

Ce week end, Thomas vient me rendre visite. J’ai fait le ménage à max (lavabo, poussière, aspiro, cuisine), et j’ai acheté du vrai poisson (vs thon en boîte) pour la première fois. Je vais le cuire à la poelle avec de l’aneth du minijardin et des pommes de terre.
Et puis, après un super exposé où le prof n’est pas tendre, nous rentrerons en Alsace en scoda. Pour info : j’y serai de mardi à dimanche.

Voilà donc l’occasion de vous donner des nouvelles de mon haricot !

La semaine dernière, j’étais à la soirée GBU (Groupe Biblique Universitaire) de rentrée, qui était bien préparée, autant niveau miam que présentation, avec un repas énnoorme, un suculent dessert, et un petit spectacle qui terminait par la danse de rabhi Jacob.
Cette semaine, c’était la première réunion GBU, au campus du centre, qu’on appelle place du XX aout (à prononcer place du viiiintou).
J’ai mis une heure à descendre du Sart Tilman, changer du bus qui ne vennait pas, et trouver la salle dans ces batiments labytrintesques.
Cette première réunion, c’était pour définir les projets de l’année et le calendrier des deux prochains mois. Super programme : ce groupe est assez petit (une quinzaine de participants) mais bourré de projets !
Pas mal axé sur l’aide sociale (pour répondre à la question “que ferait Jésus à ma place ?"), on y étudie la Bible mais aussi d’autres livres. Ici, on a le droit de chanter et prier dans la salle accordée par l’université, alors cela fait aussi partie des rencontres.
On invite aussi de temps en temps quelqu’un pour parler de sa spécialité, sans rapport avec la Bible, mais en rapport avec nos responsabilités de chrétiens dans le monde, qui doivent aussi s’y intéresser et y agir. On y constitue aussi une caisse qui doit servir à soutenir la constructio d’un village au Buruhndi.
Bref, un groupe très différent de celui que j’ai connu à Strasbourg, mais également très vivant.
Je n’y ai pas pris de photo encore, mais il y a un lien dans la marge.

Au GBU, il y a aussi Fred, un ami belge qui était en Alsace pendant 3 ans, et qui allait dans la même église que moi. Il habite près de Namur (la ville où on change de train quand on vient de Stras) et il m’a invité pour ce dimanche. Enfin, pas lui, sa soeur, Catherine.
Comme le monde est petit ! Catherine, elle fesait partie du petit groupe qui était allé visiter les villes de Luther l’été 2005. Vous vous souvenez ? J’avais mis les photos en ligne. Chouette voyage !

Certaine que ma tête vous manque énnoooooormément, voilà mon portrait à la foire, avec l’expression de l’effet de la première gauffre liégeoise. Dé-li-cieuse !
On distingue la gauffre liégeoise, ronde, épaisse, de la gauffre bruxelloise souvent confondue avec la gauffre française, rectangulaire, grande, fine, claire, et saupoudrée de sucre, chocolat, etc.
C’était mercredi dernier, où on a fait une petite virée d’erasmus français : Fanny, Sophie, Max, et Dan. Il y a des atractions pas mal du tout, et des si.
Mais ça reste souvent assez cher. La gauffre à 1,50€, le tour de centrifugeuse à 3€, le super bras de la folie à 6€ etc. Mais il y a deux soirées à moitié prix !
La foire dure jusqu’au 12 novembre (je dis ça pour ceux qui ont prévu de venir un jour au kot marcellis).

L’infime signal du réseau wifi est captable sur la poubelle de la cuisine, placée face à la machine à laver.
Vous me direz que pour un geek c’est presque l’idéal, entre le micro-onde, les étagères et l’évier. Mais détrompez-vous : le frigo demeure à bien 3 mêtres de là, et pour jetter un déchet à la poubelle, il faut soulever le PC… très peu patique pour la junk food.

Il y a des Garfields aux WC !

Eh oui, depuis qu’on a un abonnement à la bibliothèque des Chirroux, Rémi nous apporte régulièrement de nouvelles BD. On aura bientôt fini la série.
Mais ensuite, QUI remplacera Garfield ??

Hier soir, Mitchou (Espagne) a organisé une soirée “amène une spécialité de chez toi".
Le repas, c’était donc Espagne et France, puis d’autres Erasmi nous ont rejoint.

Les plats français :
- vin blanc
- camembert
- cidre
- knepfla au basilic (ça c’est de moi !)

Le plat belge (par le proprio) :
- vin rouge

Le plat espagnol :
- tartiflette… allez savoir. Mais elle était délicieuse.

Le proprio nous a encore appris beaucoup sur le conflit Wallonie-Flandre, les Ardennes, sur les systèmes parasites-parasités, les forêts du tertiaire, et la législation en matière de marijuana en Belgique.
Et tennez vous bien, j’ai rencontré le premier Erasmus non-fumeur ! C’est un espagnol et il s’appelle Rabi ou un truc comme ça.

Suite à de nombreuses réclamations, voici la fammeuse photo que je dédie à marcheu, et puis un peu à campo aussi. Cette fois elle est en grand, sur la demande de Sam. Au fond à droite, vous l’avez reconnu, c’est le batiment de psycho, B31.
Il y a de nombreuses oeuvres artistiques comme celle-ci éparpillées sur le campus. Peut-être un jour aurez-vous droit au torreau de bois.

Bientôt, je vous parlerai de la super foire qui a ouvert ce week end avec un feu d’artifice, et qui me fait perdre 5 minutes pour aller à mon arrêt de bus.

A Liège, l’animation ne manque pas.

A l’ouverture de la foire, il y a eu un feu d’artifice (oui, comme à la fin de la fête de la Wallonie, 2 semaines avant). La foire est très chouette, je la traverse deux fois par jour car elle est juste devant l’arrêt de bus 48. Mais je n’ai pas encore été dans les attractions. Je vous apporterai des photos cette fois !
La foire de Liège est assez grande et ne date pas d’hier. La plus vieille attraction encore présente s’appelle “La petite suisse". C’est un espèce de luge d’été, tout en bois, avec des bosses et des virages. Je ne me souviens pas de la date… Je ferais attention la prochaine fois.

Ou une fac dans la forêt.

Cet aprèm, après mon passionant cours de stats, je suis allée me balader en forêt. Le campus du Sart Tilman se trouve entouré par plusieurs bois, sillonnés de parcours de santé, sur sentiers et sur chemins goudronnés pour faciliter l’accès aux cycles. D’après les petits panneaux, ce sont des pistes de ski de fond en hiver, et de chevaux en été.
Mais cette ballade n’était pas sans but : mes petites pousses ayant atteint la taille du rempotage, et moi-même ayant rapporté des pots de Strasbourg, il me fallait trouver de la terre. Et comme dit mon papa “Dans la forêt, c’est de la très bonne terre ça. Tu grattes un peu les feuilles et en dessous tu as le meilleur des terraux !".
Armée d’une grande cuillère, d’un pot de confiture, d’une boîte à chocolat, et d’un bac à glace, je m’aventurai donc sur les petits sentiers. C’est très agréable d’ailleurs par ces douces températures et ce soleil !

En photo, ma fac de psycho, batiment B31 vu de derrière (de la forêt).
En bonus, une vidéo dès que j’ai fini de l’uploader.

De retour au kot (1h de bus sans ventilation dans les embouteillages !!), j’ai pu faire mon petit jardinage.

Hier soir, j’ai participé à la première étude biblique de l’année dans ma nouvelle église. C’était très interessant, car on étudie la confession de l’église et de son association en reprenant les passages bibliques qui la sous-tendent. On est une bonne vingtaine, et le tout est très bien construit et bien préparé par le pasteur. Ce soir-là et la fois suivante, on fait le Salut.
C’est génial d’être sauvé.

Ensuite, je suis allée à une soirée “Peket” avec Max, Dan, et ses 4 cokoteuses/copines. Je crois bien que c’était ma première soirée étudiante. Pas super. Sauf qu’on a encore pu gouter 5 autres pekets.

Après un superbe week end à Strasbourg (avec les parents, avec Thomas, et rencontre de beaucoup d’amis que je ne citerai pas), je me rend compte que je n’ai toujours pas parlé des animaux dans mon chateau.

Les propriétaires ont 2 chats dont je suis incapable de retenir les noms. De temps en temps, ils montent aux kots. Il y a un gris qui aime les caresses mais aussi qui a les griffes bien aigisées, et il y a un noir et jaune qui ne sait pas miauler, mais qui est très content de venir ronronner assis par terre dans la cuisine ou dans une chambre quand on y est. Ces chats, pas questions qu’ils montent sur mon lit. Brigitte m’a dit que parfois elle en écrase un quand elle se couche sans faire attention. Rémi un matin s’est pleint de n’avoir pu dormir à cause du chat qui ne partait pas. Et moi, j’ai du chocolat sur mon bureau, alors il ne montera pas. Les “kchhhh” fonctionnent très bien, et il y a aussi la course dans le couloir ; je n’ai pas encore eu besoin de tester le coup de pied.

Depuis que je suis installée, il y a un bébé bergé allemand. Une. Le chien, il s’appelle Mani. Il pleure et aboie pas mal, mais maintenant il commence à nous connaitre tous. Il est très joueur. Pour qu’il ne monte pas aux étages, les proprios avaient installé une barrière à leur bel escalier à tapis rouge. Et pour notre petit escalier en bois, ils plaçaient des caisses de bouteilles. C’était TRÈS périlleux. Mais depuis hier, il y a aussi une barrière ! Il suffit de l’ouvrir et la refermer pour monter ou descendre. Mille fois plus pratique !!

Je vous ai parlé du cerf et de la biche ? Enfin, de leur tête ?

On ne se rend pas trop compte qu’on est dans un pays étranger. C’est plutôt facile de communiquer avec les Belges. On apprend plein d’expressions, l’accent local, la culture du pays, mais un peu comme si on changeait de région de France.
Il y a tout de même quelques signes qui ne trompent pas : la carte bleue qui est loin d’être acceptée partout (on localise toutes les banques Fortis en arrivant, pour être sùr de pouvoir retirer), et surtout, le passage à la cité administrative.
Et oui, en temps qu’étranger, il faut s’inscrire, donner plein de justificatifs, accueillir un policier qui vérifie l’adresse de domiciliation… On reçoit d’autres papiers, avec des tampons dessus “royaume de Belgique". C’est là qu’on se rend vraiment compte qu’on est étranger.

Et aujourd’hui au GB, le caissier m’a demandé six euros quatre-vint-douze. C’est quoi cette nouvelle règle de grammaire ? Ils sont fous ces Belges !

Les liégeois ont une forte identité. C’est une ville industrielle dont l’économie a chuté, c’est pourquoi on fait beaucoup la fête par ici. Parmi celles-ci, la fête de la Wallonie, ce week end.
Des stands de glou et de miam sur la place du Marché, ainsi que des “chappelles” des confréries sous les arcades du palais de justice place StLambert, permettent de déguster gauffres, boulets, pekets, et autres mets traditionnels ou moins. Un cortège avec fanfare, drapeaux, géants, costumes, où le public se joint, a fait un tour dans la ville pour arriver dans la cour du palais. C’est alors que sont entonnés “Valeureux liégeois” et “le chant des Wallons", en Wallon bien sùr. C’est un peu comme un messti/maschti, mais dans une ville à peine plus petite que Strasbourg ! Ambiance festive bonne enfant où les petits, les grands, et les vieux se mêlent aux danses et aux chants.

La photo va arriver, le temps que je la redimensionne.
En attendant, allez voir La raison du plus faible au cinéma. Vous comprendrez mieux.

Après un jeudi sur le campus du Sart Tilman, le vendredi devait se passer au centre ville.
On a commencé par une visite à pieds. Mais bon, sous le soleil de plomb passer dans des endroits qu’on a déjà vus avec des explications en Français basique ("Nous voilà sur un PONT. A Liège, il y a beaucoup de PONTS, et beaucoup d’EAU")… au bout d’une bonne heure et de quelques douleurs au pieds, on a décidé avec 2 autres Français de s’arrêter discrètement à la maison du Pékèt. On en apprendrait bien plus sur la culture locale. D’ailleurs, on pensait y retrouver Dan et Max, mais ceux-ci s’étaient en fait perdus pendant la ballade.

Le pékèt, c’est un alcool à base de genevrière. Il y a deux grandes sortes : ceux aux fruits, à environ 20°, et ceux natures (ou pas, cf le peket d’ortie) à environ 40°, servis dans des plus petits verres. Ces derniers peuvent être flambés, comme cela se fait à la maison du Pékèt.

Après cette chouette pause, nous avons rejoint le groupe au ciné, voir La raison du plus faible, bon film tourné entièrement à Liège, basé sur un fait divers réel, et témoin de la situation socio-économique de la ville.
Enfin, un verre de bienvenue nous attendait à l’université, où nous avons appris le lieu du barbecue du lendemain, organisé par HEC.

Ca vaut le coup d’être Erasmus !

Pour accueillir les erasmus et les premiers bacheliers (1ère année de fac), l’ULg a organisé un truc de malades :
Bus navettes gratuits depuis le centre jusqu’au campus, petit discours/ one man shows, témoignage d’étudiants, puis stands d’infos, d’apéro, et de vente de produits dérivés (le Tshirt ULg à 1€, et le pull à 5€ !!).
Ensuite, un méga repas pour environ mille personnes, avec des plats de tous les continents.
Enfin, un concert, et une visite du campus à vélo.

On a eu le temps de se ballader un peu, et d’aller voir notre fac. C’est la photo du jour. Non, ce n’est pas une crêche !
Les deux bonhommes, c’est Dan à droite, erasmus psycho M1 neuropsy de Stras, et Maxime, erasmus psycho M1 cognitive de Rouen. Comment je l’ai rencontré ?

jeudi 14 septembre, 9h15, entrée dans l’amphi.
Moi - Je peux m’asseoir là ?
Max - Oui.
Moi - Tu es de quel pays ?
Max - France.
Moi - Moi aussi. Et tu étudies quoi ?
Max - Psycho.
Moi - Moi aussi ! Et en quelle année ?
Max - M1 ?
Moi - Moi aussi !! Et quelle spécialité ?
Max - Cognitive.
Moi - ouf.

Ou presque.
La soirée, on l’a passée avec les Espagnols. On apprend tout doucement ce qu’est “l’esprit erasmus” et le Carré (c’est le centre de Liège).

Rien de neuf pendant deux jours, alors je vais me ratrapper.

Lundi, je suis allée à la fac avec Dan (l’autre erasmus psycho de Stras) pour voir une prof. Le bus met environ 20 minutes, et je met 10 minutes à marcher jusqu’au bus. Là haut, au Sart Tilman, il y a bien 2°C de moins qu’à Liège même. Ca a fait du bien par cette chaleur !

A propos du bus, il faut être très prudent. En y entrant, il faut montrer le titre de transport, rien de plus normal. Sauf que le chauffeur démarre ilico presto, et sur les chapeaux de roues ! Un bon truc, c’est soit de ranger le titre de transport super vite, soit de ne pas le ranger tout de suite, mais en tout cas de s’agripper rapidement à une barre pour gagner une place assise. Sinon, c’est par terre.

L’info importante niveau fac, c’est que j’aurai un truc en moins à faire. J’avais choisi le travail de recherche en double, avec l’ULP et avec l’ULg. Je pouvais pas deviner ce qui se cachait derrière “mémoire” à côté d’un stage. Ca, c’est cool.

En rentrant, Dan est venu à la maison pour boire une petite bière. Je lui ai montré mon kot et tout. Alors je me dis que je dois aussi vous le montrer :

Et puis voilà en bonus mes petites plantes, sur mon grand rebord de fenêtre, qui poussent très bien par ce beau soleil !

Ah, ça fait du bien d’avoir un frigo propre !

Ce matin, je suis allée à l’église. Non, pas comme d’hab, car cette fois, je ne connaissais pas d’église, et je devais m’en chercher une. Je ne vous passe pas les démarches : voir une église en se balladant en ville, visiter son site internet pour en savoir plus, y aller à la bonne heure. Eh bien celle que j’ai choisie est chouette et pas loin de chez moi. Bon, le gars à ma droite me serrait vachement et la dame à ma gauche ne se poussait pas, et puis il m’a manqué pas mal de choses dans ce culte, mais j’y ai trouvé l’essentiel que je recherchais : c’est bien la Parole de Dieu qui y est annoncée.
A la sortie, jus/café et gateaux, et discussion avec pas mal de gens. Ils sont sympas quand même ces Belges !

Ensuite, je suis allée à la bat. Ou la bate. Ou bien la batte. Oh, et puis pourquoi pas la bat en fait ?
La bat, c’est un marché qui a lieu tous les dimanches. Ici, on dit que c’est le plus grand d’Europe, car il longe la Meuse sur plusieurs kilomètres (4 je crois). On y trouve de tout : fruits, légumes, fromages, vêtements, sacs, plantes, poulets-rôtis, patisseries, animaux en tous genres… J’y ai donc acheté un pavé liégeois. Ca ressemble au brix et c’est très bon.

Pour la photo du jour, je vous propose un quart-d’heure glamour, avec ce bébé haricotexto qui a une semaine (c’est un message pour mon huître)

Installez votre cobaye dans une collocation établie depuis déjà un an. Veillez à ce que la cuisine soit suffisamment sale pour qu’il soit terrifiant de se servir du moindre ustensil sans le laver préalablement. Assurez-vous que les 2 collocs très sympas ne soient absolument pas dérangés par l’état de cette cuisine, voire même qu’ils la trouvent propre et bien rangée.
Enfin, le week end arrivant et les collocs étant absents, votre cobaye ira discrètement nettoyer tout le frigo de fond en comble.
Et voilà votre cobaye; dont vous connaissiez bien le bordel de la chambre, transformé en fée du ménage !

L’autre nouvelle, c’est mon ftp. Les photos sont de retour !

Mardi 5 septembre, grand jour !
Matinée dodo, car couché tard suite aux évènements de la dernière soirée. La journée Bruxelles est d’ailleurs reportée à demain. Un peu de boulot et de web puis aprèm Carglass et courses :
Maman, j’ai acheté une chouette chaise pliante pour 8,49€ et un réveil super précis à 3€. J’ai aussi acheté un plat à gratins ou gateaux, car Rémi le colloc a apporté un petit four.
Grâce à cela, nous avons mangé des pizzas, avec un superbe dessert offert par Thomas.
Et l’évènement chouette de la journée, c’était d’aller chercher de la terre dans la nuit sur le quai pour pouvoir semer mes herbes aromatiques, alors que la terre fournie était suffisante ! Avec l’exédent, j’ai rempli une boîte à oeufs.

Toujours pas de photos. Mais ça viendra.

Pour notre J+1, on s’est fait un ptit bracage avec Thomas. En fait, en rentrant d’un super film d’auteur belge (Komma), à une demie-heure à pieds de la maison, on a surpris la vitre de la portière gauche de la Scodamobyl à être brisée en des millards de morceaux (sans compter ceux qu’on n’a pas vus, NDT).
Aussitôt, nous accostâmes une brigade belge en mission secrète au bout de la rue, pour leur demander l’adresse du commisariat.
Avant de nous y rendre, nous avertîmes mes aimables collocs (supers sympas), qui nous aidâmes à ballayer presque tous les milliards de morceaux de verre brisé sur le siège conducteur. Je passe pas mal de détails (pause pipi, oubli des clés, verre de coca, etc) pour arriver directement au poste de police.
Déclaration de sinistre, plainte contre inconnu sans suspission… Heureusement, l’union européenne fait la force franco-belge. Notre seule difficulté fut de donner le numéro de “GSM” de Thomas, truffé de nombres piégeux, comme, dans le désordre alphanumérique : septante-quatre, nonante. On s’en n’est quand même pas mal tirés, car il ne figurait pas le viscieux quatre-vingt-trois !!
Bref, sans même l’aide d’un interprête (à J+1, je le rappelle), nous avons oublié de déclarer le vol d’un paquet de gateaux.

Wengophone a pu pallier au défaut de crédit pour SOS Maman et SOS GMF. Ainsi, toujours plein de sang froid, nous avons localisé le carglass pour demain matin.
La suite bientôt.

Et voilà le grand jour arrivé !
Thomas m’a accompagné en Scodamobil jusqu’à Liège. Voyage nikel, petit arrêt au Luxembourg pour prendre de l’essence à 96 centimes/L. Arrivés au kot, on m’a bien installée, rencontre avec les collocs sympas, puis petit repas, et petite ballade by night.
Une jolie photo suivra, mais pour l’instant, je suis connectée sous windows (plus facile de trouver un wifi), et je n’ai pas d’ftp
Voilà, au dodo !

J’ai fait ma première visite de Liège pour chercher un logement, avec mes parents.
On a trouvé un super kot, avec cuisine équipée et salle de bain à partager avec deux cokoteurs. Le tout dans la plus belle maison de la plus belle rue de Liège ! Vue sur la Meuse, parcs, bus, centre, et gare pas trop loin.
Un kot, c’est en quelque sorte une chambre chez l’habitant. Les propriétaires habitent la maison (que dis-je, le chateau) et les 3 kots se trouvent au deuxième étage. Du coup, ce sera peut-être un peu plus compliqué que prévu pour héberger des visiteurs Français… à étudier.

Une petite photo de Liège ?